Comprendre nos émotions

J'ai les émotions à fleur de peau, babe!

« Arrête de pleurer! » « Calme-toi! » « Ne sois pas si sensible! »

Nous avons tous déjà entendu ce genre de truc. 🙃 Les personnes qui disent ce genre de choses ont généralement de bonnes intentions, mais ces paroles nous montrent comment la société veut nous dissuader de ressentir et d'exprimer nos émotions.

Nous vivons dans une culture qui nous dit de minimiser nos émotions parce qu'elles mettent les gens autour de nous mal à l'aise, et on nous apprend qu'exprimer nos émotions, comme pleurer, est un signe de « faiblesse ».

Nous sommes ici pour te dire qu'être émotif·ve et connecté·e avec ses émotions est un signe de force! 💪 Nous comprenons également qu'en raison de la société et des cultures dans lesquelles nous grandissons, certains d'entre nous ont plus d'espace pour vivre et exprimer leurs émotions que d'autres. Par exemple, notre société ne permet pas toujours aux hommes ou aux personnes de sexe masculin de ressentir leurs émotions et de parler de ce qui leur passe par la tête. D'autres personnes, en particulier les , n'ont pas toujours la possibilité d'exprimer leurs émotions en toute sécurité dans certains contextes ou conflits.

Ressentir des émotions est normal pour tous les êtres humains. Mais beaucoup d'entre nous n'ont pas été informé·e·s de la gamme d'émotions que nous pouvons ressentir et de la manière de les gérer. Pour beaucoup, les sociétés, cultures, religions et dynamiques familiales dans lesquelles nous avons grandi nous ont appris à minimiser nos émotions. Peut-être as-tu été poussé·e à ne pas ressentir ou exprimer certaines émotions en raison de la façon dont les autres te percevaient ou parce que ça fait paraître « moins intelligent·e », ou peut-être n'as-tu pas été entouré·e de personnes qui exprimaient leurs émotions, et on ne t'a donc pas montré comment exprimer les tiennes. Mais en réalité, aucune émotion n'est spécifique à une personne ou à une identité, et il n'est jamais trop tard pour commencer à reconnaître et à nommer ce que tu ressens.

Tu peux penser à tes émotions en fonction de sept sentiments fondamentaux : heureux·se, triste, mal, dégoûté·e, en colère, surpris·e et craintif·ve. Lorsque les gens ressentent l'une de ces émotions fondamentales, ce qu'ils ressentent généralement est une combinaison des deuxième et troisième niveaux d'émotions de la roue. Par exemple, si tu te sens mal, tu pourrais en fait être stressé·e parce que tu es dépassé·e par les événements de ta vie qui te semblent difficiles à maîtriser. 😬

Comprendre d'où viennent tes émotions peut t'aider à prendre conscience de tes besoins non satisfaits et de ce que tu dois faire pour les combler - tu peux lire davantage sur ce sujet ici.

Lorsque tu exprimes tes émotions, tu es vulnérable avec toi-même car tu te permets de traiter quelque chose que tu as vécu. 💗

‍Par exemple, pleurer peut te sembler bizarre ou embarrassant au début, mais tu peux ressentir un sentiment de soulagement par la suite. Tu peux te sentir un peu plus léger, ou comme si tu pouvais respirer plus facilement. Garder tes émotions à l'intérieur peut être dur pour le corps. Clique ici pour en savoir plus sur la façon dont notre corps réagit à nos émotions.

Les émotions peuvent avoir des répercussions physiques

Lorsque tu ressens une émotion, ton corps peut réagir physiquement, par exemple par une hausse de ta fréquence cardiaque quand tu es nerveux·se, une sensation de chaleur au visage quand tu es fâché·e, une boule dans la gorge quand tu essaies de ne pas pleurer ou cette lourdeur dans l'estomac quand quelque chose tourne mal. Ton corps peut également être activé par des émotions positives, comme les papillons que tu peux ressentir quand quelqu'un te plaît! 😍 Le lien entre le corps et l'esprit est réel, grâce à notre .

C'est aussi la raison pour laquelle, lorsque nous refoulons nos émotions, nous les transportons dans notre corps. Par exemple, le stress ou l'anxiété refoulés peuvent entraîner des problèmes de santé à plus long terme, comme des maux d'estomac, des maux de tête, des problèmes gastro-intestinaux, etc.

Gérer sa santé mentale, c'est aussi être capable de reconnaître quand on est activé·e émotionnellement en prêtant attention aux changements qui se produisent dans son corps, et savoir comment réagir. Le fait d'être à l'écoute de tes sentiments et de la façon dont ton corps réagit à différentes situations peut également t'en apprendre davantage sur tes déclencheurs et pourquoi tu réagis comme tu le fais. Continue à lire pour en savoir plus! ⬇️

Les déclencheurs émotionnels t'apprennent des choses sur toi

Lorsque tu vis une expérience qui fait soudainement surgir des sentiments de détresse, d'anxiété, de tristesse ou de douleur, tu as peut-être été confronté·e à un déclencheur. Les déclencheurs émotionnels sont des réactions émotionnelles « intenses » découlant de presque n'importe quoi - des expériences, des souvenirs, des images ou des événements passés ou présents, quelle que soit ton humeur du moment. Les déclencheurs peuvent ressembler à beaucoup de choses - voir une personne familière au loin, une odeur particulière, une chanson ou un livre. Parfois, les déclencheurs peuvent être liés à un événement qui s'est produit dans ton passé ou ils peuvent être culturels ou transgénérationnels et dus au colonialisme, au racisme, à la discrimination religieuse, etc.

Un déclencheur peut se manifester par une réaction émotionnelle et physique soudaine ou inattendue, comme une crise de larmes, ou par un pincement au cœur indiquant que quelque chose ne va pas. Les émotions que tu ressens lorsque tu es confronté·e à un déclencheur peuvent t'en dire long sur ce dont tu as besoin, ou sur la façon dont un élément de ton passé t'a marqué·e. Parfois, il est possible d'attribuer le déclenchement à une parole prononcée par quelqu'un, ou à un moment ou un événement précis de la journée.

Lorsque quelque chose déclenche des émotions, nous pouvons ressentir ce que l'on appelle la réaction « de combat, de fuite, de paralysie ou d'apaisement ». Ton corps tire la sonnette d'alarme et commence à produire des hormones de stress, comme l'adrénaline et le cortisol, qui t'aident à réagir à la situation. Ces hormones peuvent te donner plus d'énergie, augmenter ton rythme cardiaque et diminuer temporairement ta capacité à ressentir la douleur.

La réaction de combat te permet de réagir directement à la situation, tandis que la réaction de fuite te permet de t'éloigner de la situation le plus rapidement possible. Lorsque tu figes, tu es incapable de prendre des décisions, et lorsque tu cherches à apaiser à tout prix, tu cèdes à la situation, souvent pour qu'elle se termine plus rapidement. Lorsque ton corps tire constamment la sonnette d'alarme et produit trop d'hormones de stress, il se peut que tu ressentes de l'anxiété.

En apprenant à mieux connaître tes déclencheurs, tu peux renforcer ta relation avec toi-même, car les déclencheurs sont la façon dont ton corps t'informe de ce qui a eu un impact émotionnel sur toi. Nous pouvons prendre soin de nous-mêmes et de notre santé mentale en régulant nos émotions et en fixant des limites de manière à éviter les situations négatives et émotionnellement déclenchantes à l'avenir.

Apprends à connaître tes blessures

Avertissement concernant le contenu : Les renseignements ci-dessous traitent d'expériences qui peuvent être dérangeantes ou déclencher des réactions émotives chez certain·e·s, comme des récits touchant la dynamique familiale, l'intimidation, l'homophobie, la transphobie, le racisme, le colonialisme, les abus et la violence.

Lorsque tes émotions sont activées ou déclenchées, c'est généralement parce que ton réagit à quelque chose qui te rappelle un événement similaire ou connexe. Pour certains d'entre nous, cette expérience était vraiment difficile ou bouleversante, c'est pourquoi elle a provoqué ces émotions intenses. Certaines personnes qualifient ce type d'expérience de « traumatisme ».

La façon la plus simple de décrire un traumatisme est de dire qu'il s'agit de tout ce qui t'est arrivé et que tu ne pouvait pas gérer à ce moment-là.

Certains disent que le traumatisme est tout ce qui est « trop, trop vite, trop tôt ». Mais un traumatisme peut aussi se produire sur une longue période, ou d'une manière dont on ne se rend compte que plus tard, par exemple le traumatisme transgénérationnel.

Des mots comme « traumatisme » peuvent avoir des significations différentes selon les personnes. Lorsque la plupart d'entre nous l'entendent, nous pensons à des expériences ou à des événements très importants, mais ce n'est pas toujours le cas. N'oublie pas que tu as le pouvoir d'utiliser les mots qui, selon toi, décrivent le mieux tes expériences - et tu n'es pas obligé·e de les étiqueter du tout, si cela ne te convient pas. Beaucoup d'entre nous utilisent des mots différents, et c'est également valable. Les types d'obstacles que nous rencontrons tout au long de notre vie peuvent être différents pour chacun, mais leurs impacts nous affectent généralement à long terme, surtout si nous n'en sommes pas conscient·e·s ou si nous ne savons pas comment y faire face.

Tu trouveras ci-dessous quelques exemples de difficultés qui peuvent se présenter dans ta vie.

Expériences passées

Parfois, des événements spécifiques de ta vie peuvent causer des blessures que tu finis par porter en toi longtemps après l'expérience ou l'incident. Cela peut inclure :

Intimidation et cyberintimidation. Il peut s'agir de ton apparence, de ta façon de parler, de ta tenue vestimentaire, de tes loisirs et de tes centres d'intérêt, ou de toute autre chose qui t'est propre. Étant donné que l'intimidation se produit souvent lorsqu'on est jeune, leurs effets peuvent persister longtemps à l'âge adulte et influencer ton comportement et/ou ta perception de toi-même.
Discrimination fondée sur des aspects de ton identité (qui peut aussi être une forme d'intimidation). Cela peut inclure ta race, ta religion, ta culture, ton orientation sexuelle, ton identité de genre ou un handicap.
Accidents. Il peut s'agir d'être témoin, de subir ou de réagir à des accidents comme un accident de voiture, une surdose, un accident sur le lieu de travail ou un accident environnemental, ou tout autre accident dont tu as été témoin.
Formes de perte, notamment la négligence, l'abandon ou la mort. Il peut s'agir de l'attention que tu as reçue de la part des personnes qui t'ont élevé·e, du fait que ton identité de genre ou ton orientation sexuelle étaient acceptés ou non par les personnes de ton entourage, le décès d'un proche (incluant les animaux de compagnie! 🐾), la séparation des personnes qui prenaient soin de toi (p. ex. un divorce) ou tout autre changement majeur dans le foyer où tu as grandi.
Relations malsaines ou abusives et violence. Il peut s'agir d'abus ou de violence physique, verbale, psychologique, sexuelle, émotionnelle ou financière de la part des personnes devaient prendre soin de toi, de ta famille, de tes partenaires intimes, de tes ami·e·s et de toute autre personne que tu pourrais côtoyer. Si tu as l'impression qu'il t'est arrivé quelque chose qui te laisse un mauvais goût, sache que ce que tu ressens est valable et que ce qui t'est arrivé n'est PAS de ta faute. Clique ici pour lire la suite.

Ces expériences ou événements peuvent se produire plus d'une fois et sont parfois liés à d'autres défis dans votre vie. Par exemple, des cris ou des conflits permanents à la maison, des brimades qui durent longtemps ou le fait que les personnes qui vous entourent ne répondent pas toujours à vos besoins sont autant d'exemples de blessures permanentes ou continues. Pour certaines personnes, ces expériences peuvent façonner des modèles de comportement qui se manifestent dans leur vie quotidienne et influencent les décisions qu'elles prennent inconsciemment. Par exemple, l'abus sexuel peut avoir un impact sur votre sexualité, votre vie privée, votre relation avec les autres, etc. désir sexuelenvie de sexevotre relation avec substancesla façon dont vous vivez relations futureset peut également contribuer à des problèmes de santé mentale.

Ton enfance

Parfois, la souffrance émotionnelle remonte à l'enfance et à la façon dont tes besoins ont été ou n'ont pas été satisfaits par les parents, tuteur·trice·s ou autres personnes qui devaient prendre soin de toi. Il s'agit notamment de besoins émotionnels et physiques, comme le désir d'être vu·e, entendu·e, et de recevoir de l'amour et du réconfort. Certaines personnes peuvent avoir appris à ignorer complètement leurs besoins afin de recevoir l'attention des personnes qui les élevaient, ou à être super performantes pour recevoir l'amour des autres. D'autres encore ont appris qu'elles devaient garder leurs émotions pour elles-mêmes.

La façon dont tes besoins ont été ou n'ont pas été satisfaits par les personnes qui t'ont élevé·e dans ton enfance peut jouer un rôle important dans la façon dont tu apprends à rechercher et à montrer de l'affection aux autres plus tard dans ta vie. Ces interactions peuvent façonner ta vision du monde et donner lieu à des schémas comportementaux que tu peux t'évertuer à répéter ou à recréer. Il peut s'agir de faire plaisir aux gens ou de toujours dire « oui » pour gagner l'affection ou l'approbation des autres, de refouler tes émotions ou d'essayer d'éviter la confrontation à tout prix. Pour ceux qui ont eu des parents réactifs sur le plan émotionnel, cela peut se traduire par le fait d'ignorer ses propres besoins ou de se faire tout·e petit·e pour ne pas susciter la colère des autres. Pour d'autres personnes se trouvant dans une situation similaire, cela peut aussi se traduire par un traitement du silence ou par le fait de claquer les portes ou de frapper les meubles - tout dépend de la façon dont tu t'es adapté·e à ton environnement. Chaque personne peut s'adapter différemment à un environnement identique ou similaire.

Si tu commences à avoir des relations amoureuses, tu pourrais inconsciemment chercher des types de relations qui reproduisent de vieux schémas parce qu'ils te semblent familiers. Lorsque tu as l'impression que tes partenaires ne répondent pas à tes besoins, tu risques de réagir de la même manière que lorsque tu étais enfant et que les personnes qui t'élevaient ne répondaient pas à tes besoins. Cela se produit parce que ton corps a appris à réagir de cette façon au fil du temps et qu'il essaie de protéger l'enfant en toi qui a été blessé·e par le fait que ses besoins n'étaient pas satisfaits dans le passé.

Essaie de te rappeler que tu ne peux pas t'attendre à ce que les autres sachent ce dont tu as besoin si tu n'en es pas toi-même conscient·e ou si tu n'en as pas parlé avec eux ou elles auparavant.

C'est aussi pourquoi il est important d'apprendre à communiquer tes besoins!

P.S. Il arrive que des parents bien intentionnés n'aient pas les ressources ou les compétences nécessaires pour valider les émotions de leur enfant. Et même s'ils n'avaient probablement pas l'intention de t'affecter de la sorte, les expériences vécues par tes parents jouent un rôle majeur dans le façonnement de leur santé mentale à eux aussi. En apprenant ces choses, tu seras plus conscient·e de l'origine de tes propres réactions émotionnelles et mécanismes d'adaptation.

Traumatisme transgénérationnel

Parfois, les traumatismes peuvent être transmis de génération en génération. Les membres de ta famille ou autres personnes qui t'ont élevé·e peuvent avoir connu la pauvreté, la guerre, la l'esclavage, le déplacement forcé et d'autres expériences qui peuvent durer plus d'une génération. Ces expériences peuvent avoir façonné leurs croyances, leur capacité à identifier ou à exprimer leurs émotions, à faire face à des situations difficiles et à leur santé mentale globale. Ces expériences peuvent t'être transmises involontairement en tant qu'exemples de la dynamique des relations, de la façon de communiquer ou de réagir dans des situations difficiles, ou de la façon de faire face aux difficultés de ta propre vie.

Par exemple, beaucoup d'Autochtones ressentent les effets réels et continus du colonialisme dans leur vie quotidienne. Beaucoup de gens ont dans leur famille ou connaissent quelqu'un qui a survécu au système des pensionnats. Ces « écoles » étaient une institution violente qui imposait aux Autochtones la culture, la religion, la langue, les formes de gouvernance et bien d'autres choses encore des colons européens, dépouillant les Autochtones et leurs ancêtres de leurs traditions, de leurs cultures, de leurs langues, de leurs croyances et de leur mode de vie. Ceux qui ont survécu à ce système peuvent éprouver de graves problèmes de santé mentale au moment de faire face aux conséquences de ce traumatisme.

Le fait de ne pas avoir le soutien ou les ressources nécessaires pour répondre à ces besoins signifie que le traumatisme transgénérationnel peut avoir façonné la façon dont tu as été élevé·e, ce qui affecte ensuite la façon dont tu apprends à prendre soin de tes propres émotions et expériences difficiles. Avoir des modèles à suivre dans ta communauté, renouer avec ta culture et en apprendre davantage sur tes pratiques traditionnelles et ta langue sont autant de moyens de commencer à guérir un traumatisme transgénérationnel. Pour en savoir plus, clique ici.

Traumatisme collectif

Parfois, les expériences difficiles ne touchent pas seulement une personne ou une famille, mais un groupe entier de personnes. Par exemple, le , et la peuvent tous être des formes de traumatisme collectif, car ces expériences sont partagées par un groupe de personnes qui ont été et continuent d'être victimes de discrimination dans la société. Par exemple, les communautés africaines, caraïbéennes et noires (ACB) sont victimes d'un racisme systémique qui se manifeste par la violence, le , les préjugés et des . De même, les personnes vivant avec le VIH subissent la parce que le VIH continue d'être stigmatisé dans la société. D'autres formes de traumatisme collectif peuvent également inclure le et la .

Lorsque certaines personnes subissent un traumatisme lié à la discrimination, elles peuvent se dissocier des parties de leur identité qui ont été utilisées contre elles. Il peut s'agir de changer d'apparence, de parler différemment, d'ignorer les sentiments que tu éprouves à l'égard de ton identité de genre ou de ton orientation sexuelle, ou d'essayer de t'éloigner de tes intérêts ou de ta culture. Parfois, les gens font ces choses (et plus encore) sans même s'en rendre compte! Mais ce n'est pas ton identité qui te blesse - c'est le fait que des parties de ton identité soient utilisées contre toi pour te faire sentir inférieur·e, différent·e ou exclu·e.

Prendre de la distance par rapport aux parties de ton identité que les autres ont utilisées contre toi peut être un mécanisme d'adaptation qui te protège temporairement, car tu mets de la distance entre toi et la partie de toi qui a été blessée. Mais prendre de la distance par rapport à ton identité cache les parties de toi qui te rendent unique, et te connecte à ta communauté! ✨ Le fait de sentir que tu dois changer des parties fondamentales de ton identité explique aussi pourquoi les personnes qui subissent des préjugés ou des discriminations fondés sur leur identité sont plus susceptibles de souffrir de problèmes de santé mentale complexes et de penser davantage à l'automutilation ou au suicide. Si c'est une chose à laquelle tu as davantage pensé récemment, rappelle-toi que tu peux trouver de l'aide - consulte les options qui se trouvent ici.

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T'es-tu déjà demandé pourquoi les paumes de tes mains deviennent moites lorsque tu es nerveux·se? Ou pourquoi il est plus difficile de respirer lorsque tu es stressé·e? T'es-tu déjà demandé... « Qu'est-ce qui se passe dans mon corps? »

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Expériences passées

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